Opera title: | Faust |
Composer: | Charles Gounod |
Language: | French |
Synopsis: | Faust Synopsis |
Libretto: | Faust Libretto |
Translation(s): | English Deutsch |
Type: | aria |
Role(s): | Marguerite |
Voice(s): | Soprano |
Act: | 3.06a |
Previous scene: | Je voudrais bien savoir |
Next scene: | Ah! je ris de me voir si belle (Jewel Song) |
Jewel-song FAUST (Paulina Donalda 1882-1970)
Après seulement quelques représentations, les critiques et les observateurs commencent à remarquer des similarités entre le style vocal de Pauline Donalda et celui de Nellie Melba. Un commentateur écrit dans The Observer : « ...La voix de Pauline Donalda a cette qualité particulière de rondeur qui a toujours été remarquable dans celle de Mme Melba. En réalité, à plusieurs autres égards, les voix sont curieusement semblables comme Mme Melba a été la première à le reconnaître . »
C'est peut-être cette similarité avec Melba qui donne à Pauline Donalda l'un des défis les plus mémorables de sa carrière.(continue au vidéo)
Elle participe à de nombreux concerts privés ayant souvent lieu dans les résidences de l'élite de Londres. En compagnie de musiciens comme Enrico Caruso, le pianiste et compositeur Ignaz Jan Paderewski et le violoniste Mischa Elman, Pauline Donalda se produit dans les maisons de mécènes distingués, notamment chez Lady de Gray, Lord Astor et le baron Alfred de Rothschild.
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Pauline Donalda fait également plusieurs enregistrements entre 1907 et 1916; malheureusement, certains ont été perdus ou n'ont jamais été lancés dans le public. Elle détruit elle-même quelques-unes des copies maîtresses parce qu'elle trouve insatisfaisante la qualité de reproduction de sa voix. En 1967, Rococo Records de Toronto publie un album d'enregistrements contenant sept sélections exécutées par Pauline Donalda, comprenant des extraits de Don Giovanni, de Faust et de La Bohème. Dans une courte introduction, avant que commence la musique, la cantatrice déclare ce qui suit : « J'ai été déçue quand j'ai entendu mes disques parce que je trouvais qu'ils ne reproduisaient pas fidèlement ma voix. Mais je n'y pouvais rien. Pour La Bohème, c'était la huitième fois que je l'enregistrais. Je leur ai dit "c'est la dernière fois que je le fais". C'est pour cette raison que je n'ai pas fini la dernière phrase.»
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MARGUERITE
Elle ouvre la cassette et laisse tomber le bouquet.
O Dieu! que de bijoux! ... est-ce un rève charmant
Qui m'éblouit, ou si je veille? ...
Mes yeux n'ont jamais vu de richesse pareille! ...
Elle place la cassette sur une chaise et s'agenouille pour se parer.
Si j'osais seulement
Me parer un moment
De ces pendants d'oreille! ...
Elle tire des boucles d'oreille de la cassette
Ah! voici justement,
Au fond de la cassette,
Un miroir! ... comment
N'être pas coquette?
N° 14 - Air des bijoux
Elle se pare des boucles d'oreilles, se lève et se regarde dans le miroir.
Ah! je ris de me voir,
Si belle en ce miroir!
Est-ce toi, Marguerite?
Réponds-moi, réponds vite! -
Non! non! - ce n'est plus toi!
Non! non! - ce n'est plus ton visage!
C'est la fille d'un roi,
Qu'on salue au passage! -
Ah, s'il était ici! ...
S'il me voyait ainsi!
Comme une demoiselle,
Il me trouverait belle.
Elle se pare du collier.
Achevons la métamorphose!
Il me tarde encor d'essayer
Le bracelet et le collier!
Elle se pare du bracelet et se lève.
Dieu! c'est comme une main qui sur mon bras se pose!
Ah! je ris de me voir
Si belle en ce miroir!
Est-ce toi, Marguerite?
Reponds-moi, reponds vite! -
Ah, s'il était ici! ...
S'il me voyait ainsi!
Comme une demoiselle,
Il me trouverait belle.
Marguerite, ce n'est plus toi,
Ce n'est plus ton visage,
Non! c'est la fille d'un roi,
Qu'on salue au passage.
MARGUERITE
She opens the casket.
O goodness! What a lot of jewels!
Is this some bewitching dream
Which dazzles me,
Or am I really awake?
She places the open casket on a chair and kneels in front of it.
If only I dared
Adorn myself, for a moment,
With these car?rings!
Ah! there is a mirror
At the bottom of the casket!
How could one help admiring oneself?
When he felt Death approaching,
Lying on his cold bed,
In order to raise it to his lips
His hand made a supreme effort!”
She puts on the ear-rings and looks at herself in the mirror.
Ah! I laugh to see how lovely
I look in this mirror!
Is it really you, Marguerite?
Answer me, answer me quickly!
No, no, it is you no longer,
It is no longer your face!
This is the daughter of a king,
To whom everyone bows as she goes past.
Ah, if only he were here,
if only he could see me thus!
He would find me as handsome
As any young lady!
Let's complete the transformation!
I am longing to try on as well
The bracelet and the necklace!
She puts them on, first the necklace, then the bracelet.
Gracious! It feels like a hand
Clasping my wrist.
Ah! I laugh to see, etc.
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